Eindrücklich beschreibt Mohammed Dib in L'incendie die ausweglose Situation der Bauern in Algerien unter französischer Kolonialregierung, zu Beginn des Zweiten Weltkrieges. In die unfruchtbaren Randgebiete gedrängt, ihres Bodens beraubt, müssen sie auf den Höfen der französischen Kolonisten arbeiten – für einen Lohn, der nicht zum Leben reicht. Zahlreiche junge Männer werden zudem für den Kriegsdienst im Mutterland rekrutiert. Omar, ein Junge, der zu Besuch bei seiner Familie ist, erlebt mit, wie sich die Fellahs zu einem Streik vereinen. Doch nicht nur bleiben ihre Forderungen ungehört, auch ihre Häuser gehen in Flammen auf. Viele von ihnen werden verhaftet.
Aus irgendwie entfernter und doch auch ganz naher Perspektive schildert Dib das Leben der Fellahs, ihr Denken, ihre Art miteinander umzugehen, ihre Analyse der Situation. Einen speziellen Blick wirft er auf die Frauen, auf denen die ganze Last der Familie, der Sorge und der Arbeit liegt, doch die keine Stimme haben und diese auch nicht erheben dürfen. Eine eindrückliche Lektüre! cn
Klappentext:A Bni Boublen, minuscule village perché dans les montagnes, la vie suit le rythme des saisons. Dans la plaine, s'étendent les immenses domaines des colons. Omar, le jeune héros de La Grande Maison, s'initie à cette vie rustique grâce à Comandar, sorte de Dieu Pan. L'enfant apprendra que les hommes ne sont pas heureux. Les fellahs se réunissent, parlent, s'insurgent contre leur condition misérable et décident de faire grève. Le pays est en effervescence. Une nuit, le feu prend à des gourbis d'ouvriers agricoles. Les grévistes sont accusés d'être des "incendiaires". Les meneurs sont arrêtés ...
Mohammed Dib porte un témoignage sur la détresse de la paysannerie arabe, sans oublier qu'il est un écrivain pour qui les mots comptent et gardent le sens d'une liberté que nul ne peut confondre.
Über die Autorin / über den Autor:Mohammed Dib est né à Tlemcen, dans l'ouest algérien. Ville natale à laquelle il rendit hommage dans sa célèbre trilogie: La Grande Maison (1952), L'Incendie (1954) et Le Métier à tisser (1957). Instituteur un temps, puis comptable, traducteur, journaliste à Alger Républicain et pour le compte de l'organe du Parti communiste Liberté, il est expulsé d'Algérie en 1959. Il s'installe finalement en France et commence sa carrière littéraire. Il est le premier écrivain maghrébin à recevoir, en 1994, le Grand Prix de la Francophonie. Il est mort le 2 mai 2003, à l'âge de 83 ans, laissant derrière lui quelques-unes des plus belles pages de la littérature algérienne.
Preis: CHF 12.60